Dans sa «phase de lancement» actuelle, le centre de recherche et développement compte un peu plus de 20 employés et l'entreprise s'attend à ce qu'ils développent «4 à 6 modèles par an». Dans un communiqué de presse, la société basée en Chine explique pourquoi elle a décidé d'installer son centre de recherche dans la Silicon Valley:
BAIC a choisi la Silicon Valley pour cet investissement, car il sert de point de convergence pour les innovations à la pointe de la science et de la technologie. Les nombreuses et prestigieuses universités, le secteur florissant des nouvelles technologies et la présence de titans de l'industrie tels que Google, Apple et Tesla devraient laisser peu de doute sur les raisons de cette décision.
Cette annonce est l’un des nombreux exemples d’investissements chinois dans l’industrie californienne des véhicules électriques en rapide évolution. Le temps où Tesla Motors était le seul acteur sur le marché des véhicules électriques est révolu et la Chine semble particulièrement intéressée.
Voici quelques exemples:
- LetV, le chinois Netflix, a embauché 200 ingénieurs en Californie pour travailler sur «Le Supercar», une supercar électrique que la société envisage de lancer.
- Atieva est une société de véhicules électriques fondée par un ancien dirigeant de Tesla Motors et soutenue financièrement par des intérêts chinois, notamment LeTV et BAIC. La société travaille sur un véhicule électrique qu’elle projette de dévoiler au salon de l’automobile de Beijing 2016.
- Faraday Future (FF) est toujours en «mode furtif», mais travaille apparemment sur un véhicule électrique. La fondation et le financement de FF sont dans l’ensemble obscurs, mais ils pourraient aussi être soutenus par de l’argent chinois: les responsables de Tesla disent que LeTV soutient l’entreprise.