Eh bien, c'est un changement. Le mois dernier, nous avons publié un rapport faisant état de plusieurs cas de propriétaires de Tesla accusant leurs véhicules d’événements d’accélération soudains ayant provoqué des accidents. Les journaux de bord de Tesla et un examen indépendant ont montré que les erreurs des conducteurs étaient probablement la cause des accidents, mais les propriétaires ont continué à blâmer les véhicules.
Deux des accidents ont impliqué des véhicules Tesla qui se sont écrasés dans des entreprises: un Model S s'est écrasé dans un gymnase en Floride et un Model X dans un salon de beauté en Californie.
Un accident similaire s'est produit la nuit dernière à Trois-Rivières, au Québec. Une Tesla Model S a traversé la vitrine d'un magasin, causant de nombreux dégâts, mais heureusement, aucun client ni employé ne s'y trouvait au moment de l'accident.
Pour changer avec ce type d’accident impliquant une Tesla, le conducteur a admis que c’était son erreur et n’en a pas tenu le véhicule ou le système de pilotage automatique.
L'image ci-dessus montre les conséquences de l'accident via Le Nouvelliste (français).
La publication rapporte que, alors qu'il était garé devant le magasin, le conducteur pensait que la Model S était en marche arrière quand elle a appuyé sur l'accélérateur. Elle était en fait en route et la voiture est passée par la fenêtre avant et s'est arrêtée en plein milieu du magasin.
Pas besoin de Tesla pour produire les journaux pour cet accident.
Au Québec, il existe une loi appelée «aucune faute» qui rend impossible pour une personne d'être poursuivie devant un tribunal civil pour des dommages ou des blessures causés par un accident. Tout est géré par la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) et les assureurs. Personne ne peut voir l'intérieur d'une salle d'audience ou faire face à des règlements coûteux pour être impliqué dans ce type d'accident.